La légende raconte qu’Otger Catalo ou Golant pour les Catalans aurait été le seul survivant d’une attaque des Maures vers 756. Grièvement blessé, il fut traîné jusqu’à une grotte par son chien qui le guérit (on retrouve un chien au collier d’or dans les armoiries d’Otger Catalo). Une fois les forces récupérées, il convoqua neuf chevaliers catalans afin de combattre à ses côtés les Maures.
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La légende intervient ici. Car, il est mentionné dans l’histoire que les neufs chevaliers qui déposèrent leurs épées devant l’autel de la Vierge noire et jurèrent de débarrasser la terre sainte et la rendre aux chrétiens, soit les barons de la Farma se trouvent des seigneurs ; Cervelló, Erill, Ribelles, Montcada, Cervera, Pinós, Anglesola, Alemany et Mataplana et avec Otger Catalò qui ont vécu à des époques différentes parfois même avec un décalage de deux siècles.
Ces chevaliers du nombre de neufs, et de dix avec Otger Catalo. Ce chiffre de neuf va se retrouver au cœur même dans la construction de la Catalogne, divisée en neuf comptés puis en neuf communautés religieuses.
Ces barons étaient les plus audacieuses de la terre catalane, souvent représentés autour d’un cercle avec Otger au milieu et les épées brandies, jurant dévouement à la Vierge noire,Notre-Dame de Montgrony.
À sa mort Otger aurait remis son épée qu’il tenait lui aussi du cavalier Saint-Jordi au grand-père de Guillem qui aura la charge de la transmettre à un chevalier capable de défendre la patrie si elle se trouve menacée de nouveau par les Maures. Devenu moine Saint-Guillem garda l’épée et un jour que les Maures attaquèrent de nouveau le pays, la cloche de l’ermitage de Saint-Guillem-de Combret sonna si fort toute seule qu’on l’entendit dans toutes les Pyrénées.
Otger Catalò aurait eu une lignée dont les membres vivants porteraient les noms de famille : Catalan (en Allemagne et en Espagne), Catalò (en Espagne et au Portugal) et Cathala (en France).