Les villages iroquois étaient formés de tentes recouvertes d’écorce avec une base de 20 x 6m. et une hauteur de 6 m. On les appelait ganonh’sees, ou « maison communale », dans laquelle plusieurs familles séjournaient. La maison commune était divisée en compartiments familiaux d’environ trois mètres de chaque côté du couloir ; pour chacune des deux familles, on utilisait un feu qui était allumé à l’intérieur de la maison. Sur le toit, il y avait des cheminées pour que la fumée s’échappe et donne de la lumière à l’intérieur ; les trous pouvaient être fermés avec des tuiles d’écorce.
Elles étaient construites sur une structure de mâts verticaux cloués au sol sur une surface rectangulaire. Sur le dessus des mâts, des bâtons flexibles étaient placés, qui étaient pliés pour produire l’effet de toit. Les hommes étaient chargés de construire les maisons communales, bien qu’elles appartenaient aux femmes.
La maison communale était une caractéristique des villages iroquois. Chacune d’elles constituait un microcosme de la communauté entière et devenait un symbole de son identité. C’est ainsi qu’ils parlaient généralement d’eux-mêmes comme « Le village des maisons communales ». A la fin du XVIIe siècle, la maison communale fut progressivement abandonnée au profit des maisons unifamiliales.
Ils vivaient de l’agriculture. Ils cultivaient le maïs, les haricots et les citrouilles, considérés comme les trois sœurs du Créateur, ainsi que plusieurs sortes de fruits secs, le tournesol et le tabac.