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PalancaCuentos vascos
Aquí hay varios cuentos. vasco : el laminak de Behorlegui-Mendi, el laminak de Mandarrain, el castillo de Laustenia
El laminak en Behorlegui-Mendi
En Behorlegui-Mendi, antiguamente, había agujeros de Laminak por todas partes.
Un jour, un berger aperçut une Dame Sauvage qui, dans un de ces trous, ce peignait avec un peigne d’or. Et il n’en fut pas peu effrayé !
Mais la Dame Sauvage lui dit de n’avoir point peur. Bien plus, s’il la prenait sur le dos et de son trou la transportait à Apanize, elle lui donnerait de l’argent, à plaisir.
El pastor estuvo de acuerdo: la transportaría de buen grado.
Il la prit donc sur le dos. Mais il n’était pas encore sorti de l’antre, que quantité de bêtes surgissaient devant lui. Terrifié, il jeta aussitôt la Dame Sauvage à terre et s’enfuit au plus vite.
La Dama Salvaje lanzó entonces un grito de miedo. Y con un aullido dijo:
– Malédiction ! Pendant mille ans, maintenant, il me faut demeurer dans ce trou !
Et depuis, elle est là en effet, dans le prépice. Et jamais un berger ne s’aventure dans ces parages !
El laminak de Mandarrain
Se dice que antiguamente había Laminak en el punto más alto de la montaña de Mondarrain.
Todas las mañanas (pero antes de que apareciera el sol) la Dama Salvaje iba a la cima de la montaña para peinarse con un peine dorado. Y todos los pastores cercanos pudieron verlo.
Une fois, avant le jour, un berger lui dérobe son peigne d’or et prend la fuite.
La Dame Sauvage ne s’en est pas aussitôt aperçue qu’elle se met à le poursuivre. Elle l’a d&eaute;jà presque rattrapé, quand viennent à paraître les premiers rayons de soleil.
E inmediatamente, queriendo o sin querer, la Dama Salvaje tuvo que regresar a su guarida, y el pastor quedó en posesión del peine.
El castillo de Laustenia
Il y a maitenant bien longtemps, le seigneur de Laustania, trouvant trop pauvre son château, demanda, dit-on, aux Laminak qu’ils lui en fissent un nouveau.
Los Laminak lo querían. Con mucho gusto construirían el castillo; e incluso, lo harán antes del primer canto del gallo pasada la medianoche. Una condición: como salario, el señor les daría su alma. Y el señor de Laustania hizo la promesa.
Dans la nuit même, les Laminak commençèrent leur besogne. Ils taillèrent parfaitement de belles pierres rouges d’Arradoy. Et puis, ils se les passaient vivement de l’un à l’autre, en se disant à voix basse :
– Tiens, Guillen !
– Prends, Guillen !
– Donne, Guillen !
Et le travail avançait, avançait furieusement. Du haut de l’escalier du poulailler, le seigneur de Laustania regardait les Laminak. Dans une main il tenait un certain paquet gris.
Y aquí Laminak agarró la última piedra:
– Tiens, Guillen !
– Prends, Guillen !
– C’est la dernière Guillen !
Dans le même instant, le seigneur de Laustania mettait feu à un gros morceau d’é ; une grande lueur s’éleva devant le poulailler. Un jeune coq s’effraya, craignant que le soleil ne l’eût devancé ce jour là : il chanta kukuruku et se mit à battre des ailes.
Avec un hurlement aigu, le dernier Laminak dans le gouffre de la rivière jeta la dernère pierre que déjà il tenait dans ses mains : « Maudit coq ! » Et il s’abimâma lui-même dans le gouffre avec ses compagnons.
Cette pierre, jamais personne n’a pu la retirer du gouffre. Elle est toujours là, au fond de l’eau : les Laminak la retiennent avec leur griffes. Et, depuis toujours, il manque une pierre au château de Laustania.