La légende de Sant Jordi et la rose dit qu’autrefois, à Montblanc (Tarragona), un dragon féroce capable d’empoisonner l’air et tuer avec son souffle, effrayait les habitants de la ville. Les habitants, apeurés et fatigués de ses ravages et méfaits, décidèrent de lui livrer chaque jour une personne au hasard afin d’apaiser sa colère. Quelques jours plus tard, la malchance toucha la princesse.
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ToggleSant Jordi et la rose
Lorsque la princesse quitta sa demeure pour rejoindre le dragon, un chevalier nommé Sant Jordi, portant une armure brillante, apparu soudain sur son cheval blanc pour la secourir. Sant Jordi leva son épée et transperça le dragon, libérant enfin la princesse et les habitants.
Un rosier sortit du sang du dragon, dont les roses étaient d’un rouge comme on n’en avait jamais vu. Sant Jordi, triomphant, cueillit une rose et l’offrit à la princesse.
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Sant Jordi était un militaire romain chrétien. Pour ne pas avoir renoncé à ses croyances, il fut martyrisé au temps de l’empereur romain Dioclétien, vers l’an 303. Une des légendes qu’on attribue à Sant Jordi, devenue rapidement la plus populaire, explique qu’un dragon terrorisait les habitants d’un village. Pour le calmer, ils devaient lui donner un agneau et une jeune fille, choisie au hasard.
Un jour la malchance tomba sur la fille du roi, qui fut amenée devant le dragon. Sant Jordi la libéra d’une façon miraculeuse, tua le dragon et des roses rouges jaillirent du sang de ce dernier. La jeune fille, le roi et tout le peuple se convertirent au christianisme.
Les rois catalans manifestaient souvent leur dévotion à Sant Jordi et demandaient de l’aide pour combattre les infidèles. En ce temps là, des pays aussi différents que la Géorgie, l’Angleterre, le Grèce et la Catalogne firent de Saint George leur patron.
En 1926 est venu s’y ajouter le Jour dit du livre, qui à l’origine était une commémoration de la mort de Cervantès.