La princesa de las aguas

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La princesa de las aguas

Il y avait un garçon qui n’avait pas de chance. A chaque fois que sa mère allait demander pour lui la main d’une jeune fille, on la lui refusait, les parents se moquaient d’elle:

– Notre fille est trop bien pour votre fils !

A la longue, le garçon désespère, il ne rit plus, ne dort plus, ne mange plus. Il devient maigre comme un clou. Sa mère le regarde, son coeur se serre: que faire ? on ne peut pas prendre une fille de force… Elle se met à pleurer. Elle maudit le sort.

Un día su hijo le dijo:

« Mère, je m’en vais voir ailleurs si j’ai plus de chance « .

Pone un trozo de pan en su bolsa y se pone en marcha.

Il marche longtemps. Il s’arrête enfin près d’une source pour boire. En se penchant sur l’eau, il pousse un grand soupir..Ah !..

–  » Mi amigo " dijo una voz

–  » Qui m’appelle son ami ? » dit le jeune homme.

–  » C’est moi qui t’ai appelé mon ami »

–  » Mais où es-tu ? J’entends ta voix mais je ne te vois pas ».

– « N’as-tu jamais entendu parler de moi ? Je suis Lucérène, la fille du roi des eaux. J’habite chez mon père et ma mère, tout au fond de l’eau. Dès que je t’ai vu, j’ai été attirée par toi. Va dire à ta mère qu’elle vienne voir le roi mon père et lui demander de t’accorder ma main.

– « ¡Pero parece, al menos, que te veo!

– « Je ne peux pas, je t’assure que je ne peux pas. »

Le garçon s’étonne, il tourne la tête à droite, à gauche, il n’y a absolument personne alentour.

– « Oh ! mauvais sort « , dit-il, « tu m’as trompé, je vais continuer mon chemin ».

– Mais non, je ne t’ai pas trompé, dijo la voz de Lucerene, retourne chez toi, tu verras tes murs et ton toit couverts d’or et d’argent, sur ta table du pain et de bons plats. Si tu ne vois rien, je t’aurai trompé, mais si tu vois tout cela, dis à ta mère de venir voir mon père le roi. Va, tu verras et tu me croiras !

Le garçon retourne à la maison. Il voit les murs et le toit couverts d’or et d’argent, la table servie royalement. Il ne reconnaît plus son logis. Il demande à sa mère:

– « Mère, qui a transformé notre maison et garni la table ? »

– « Je ne sais pas. J’ai entendu une voix qui disait :Murs et toit, couvrez-vous d’or et d’argent ! Table, sois garnie ! Aussitôt j’ai vu ces ordres exécutés. J’ai pensé: « est-ce là notre maison ? est-ce là notre table ? c’est un miracle ! »

– « Oui, maman, c’est un miracle, et je sais qui l’a accompli. C’est Lucérène, la fille du roi des eaux. Elle vit tout au fond de l’eau, je ne l’ai pas vue mais je l’ai entendue. Elle m’a dit:

– retourne chez toi dire à ta mère qu’elle vienne demander au roi ma main pour toi.

– » ¡Ay! bendita sea esta joven! Me prepararé rápidamente. »

– Oui, mère, va, la chance me sourit enfin !

El niño le explica a su madre dónde está la fuente. Ella corre allí. Ella llama :

– « Lucérène, je donnerais ma vie pour toi ! Je suis la mère du jeune homme qui t’a plu, dis à ton père que je suis venue te chercher et t’emmener chez moi. »

A ces mots, le roi des eaux sort de la source. La mère voit un beau vieillard, une couronne d’or sur la tête, un habit de pourpre, des yeux verts, une barbe verte, un sceptre à la main.

– « Salut, compère le roi ! »

El rey lo toma amablemente:

– « Tu n’as pas encore emmené ma fille et tu m’appelle déjà compère ? »

– Eh bien ! dépêchons-nous ! Dis-moi, tu me donnes ta fille, que je l’emmène ?

– Non, dit le roi des eaux, je ne donnerai ma fille qu’à une condition.

– Quelle condition, cher roi ?

– A condition que ton fils se rende chez mon ennemi, le roi des forêts, et s’empare du coffre de vêtements de ma fille. S’il me l’apporte, je la lui donne, s’il ne l’apporte pas, je ne la donne pas. Va maintenant, dans ton cellier, chercher le cheval de ton fils: sa selle est de nacre, ses fers sont d’argent, ses sabots sont d’or, et une épée d’acier est accrochée à la selle.

La femme revient, elle voit dans le cellier le cheval destiné à son fils: la selle de nacre, les fers d’argent, les sabots d’or et l’épée d’acier. Elle se réjouit et va dire à son fils:

– Fils, ton roi pose une condition: que tu rapportes de chez son ennemi, le roi des forêts, le coffre de vêtements de sa fille. Tu le rapportes, il te la donne, sinon il ne la donne pas. Qu’est-ce que tu dis de ça ?

– Que veux-tu que je dise, mère ? Je ne suis jamais monté à cheval, je n’ai jamais tiré l’épée.

A la orden de Dios, el caballo habló:

–  » N’aie pas peur, dit-il, tiens-toi seulement bien sur la selle. Le roi des forêts est un monstre et ceux qui le voient sont terrifiés. S’il te crie : Mortal, date la vuelta, te daré todo lo que quieras, Sobre todo, no mires atrás, porque serías transformado en un árbol”.

– « Bon, dit le garçon, partons ! »

Il monte à cheval, se saisit de l’épée et galope jusqu’à la forêt. Là, il frissonne. Les arbres semblent être des hommes monstrueux aux têtes échevelées et aux pieds tordus. A la vue du jeune homme, ils se mettent à crier et à s’entrechoquer. On croirait un tremblement de terre. Leur roi a mille pieds et mille mains. Il se précipite vers les arbres en criant:

– Attrapez-le ! Attrapez-le ! ça fait longtemps que je n’ai pas mangé de chair humaine ! Arbres, attrapez-le ! attrapez-le !

El niño está asustado por los árboles y todos estos gritos. El quiere ir a casa. El caballo dice:

– » N’aie pas peur, ce ne sont que des cris. Avance ! »

Le garçon le fait avancer; il lève son épée, il frappe le roi des forêts et le tue. Les arbres, voyant leur roi mort, deviennent furieux. Le garçon descend de cheval. Il trouve le coffre caché dans les broussailles, il s’en saisit et remonte en selle. Les arbres, derrière lui, gémissent et le supplient:

–  » Date la vuelta, si no te das la vuelta, ¡te convertirás en un árbol!

Le garçon a tellement peur qu’il manque de faire tomber le coffre. Il est sur le point de se retourner, mais le cheval l’encourage, il galope, il arrive à la montagne, près de la source.

Inmediatamente, el joven llama:

 » Lucérène fille du roi des eaux, je t’apporte ton coffre de vêtements, monte t’habiller et partons ! »

Entendant sa voix, le roi des eaux sort de la source, il s’approche du jeune homme, le serre dans ses bras, l’embrasse sur le front et appelle sa fille:

– Ma fille, tu peux sortir, ton fiancé a apporté ton coffre, monte t’habiller !

Lucérène sort sa tête de l’eau et dit:

Apártate déjame ponerme la ropa”

Le père et le jeune homme se détournent, Lucérène s’habille, elle resplendit comme un soleil ! Elle serre son bien-aimé dans ses bras, elle l’embrasse, elle demande à son père de la bénir, puis les jeunes gens montent à cheval et arrivent à la maison.

Quand la mère voit l’éblouissante jeune fille, elle devient folle de joie. Elle monte sur le toit et crie de tous côtés:

“¡Grandes y pequeños, hombres, mujeres y niños, vengan todos! ¡Ven y asiste a la más suntuosa de las bodas! »

Les jeunes filles qui n’avaient pas voulu de ce garçon eurent honte et restèrent chez elles. Les autres vinrent et firent la noce pendant sept jours et sept nuits.

Nuestros héroes vieron cumplidos sus deseos, ¡que los nuestros también se cumplan!