El Tangi

El Tangi – funeral

Y en el Marae se lleva a cabo un Tangi (servicio fúnebre), la gente del Marae local sostiene ramitas de hojas verdes. Las ramas son símbolo de luto.

Un service funèbre se déroule avant l’enterrement du « tupapaku » (le corps). Le Māori ne veut pas laisser le corps seul après la mort, aussi sera-t-il porté jusqu’au Marae où il restera avec la famille et les amis jusqu’à l’enterrement. Des discours seront adressés directement au « tupapaku », les Māoris croyant que l’esprit ne quitte pas vraiment le corps, jusqu’à ce que celui-ci soit enterré.

Le « urupa » (le cimetière) est généralement à l’intérieur du complexe du Marae, et c’est un lieu particulièrement « tapu » (sacré). Quand on quitte le cimetière, le « tapu » peut être levé en se lavant les mains à l’eau. A cet effet, il y a souvent un récipient d’eau juste à l’extérieur de la porte de l’urupa.

Selon les croyances traditionnelles Māories, les âmes des morts voyagent jusqu’à l’arbre indigène « Pohutukawa » qui se trouve à la pointe du Cap Reinga, à l’extrême nord de l’île du Nord. ( Reinga en Māori veut dire : saut, lieu d’où l’on saut ; lieu où résident les esprits des morts) L’âme glisse le long d’une racine du Pohutukawa, jusque tout en bas, dans la mer.

L’âme émerge à Ohaua, qui est la pointe la plus élevée des Iles des Trois Rois, pour un dernier voyage avant de retourner à Hawaiiki, rejoindre les ancêtres.

Autrefois, la tête d’un chef aimé ou d’un guerrier important était coupée et conservée, de façon à rester pour toujours avec la famille et la tribu en deuil.

Religión y espiritualidad

A l’origine, on croyait que le dieu Tane avait offert au genre humain trois paniers de connaissance – « Nga Kete-o-te-Wananga ». Ces paniers contenaient les récits de la création, des instructions concernant la magie etc.

Les Māoris croient que toute chose vient des dieux. Toutes les choses sont incarnées dans certaines montagnes, rivières ou lacs, et toutes ont un certain type d’âme, le wainua. C’est pourquoi les Māoris ont des liens spirituels forts avec la terre. Certains sites géographiques de Nueva Zelanda sont des points d’ancrage importants pour l’identité Māori. Par exemple, le fleuve Wanganui a une signification culturelle et spirituelle toute spéciale pour les Māoris.

Le Mont Ngaruahoe et le Mont Ruapehu, tous les deux situés dans l’Ile Nord, sont sacrés pour les Māoris. La plupart des choses contiennent « mana », l’essence spirituelle. Mana est en l’homme lui-même, dans la terre, la nature, et aussi dans certains objets fabriqués par l’homme.

Si personas no autorizadas entran en contacto con el “maná” contenido en ciertos objetos o seres, esto puede hacer que el maná se escape. Las reglas extremadamente estrictas sobre los "tapu" protegen los objetos relacionados con las ceremonias, que están especialmente llenos de "mana".

Le lézard a une signification particulière dans l’ancienne mitología Māori. Ce reptile était considéré comme l’émissaire du dieu Whiro. Whiro représentait tout ce qui est mauvais sur terre, et apportait l’infortune aux malheureuses tribus. Si les dieux étaient en colère et voulaient tuer un homme, ils invoquaient le lézard qui entrait dans le corps de l’homme, et dévorait ses organes vitaux.

Le lézard est aussi présent dans les motifs artistiques. Dans ce cas, le pouvoir maléfique du lézard était transformé en une sorte de protection. La tradition orale raconte qu’une maison destinée à l’enseignement de connaissances supérieures – un Whare Wananga – avait parfois un lézard enterré en-dessous des pieux de soutènement. Et alors, l’esprit protégeait le Whare-Wananga.

El palo de dios – “El palo de dios”

En la antigüedad, el “tiki wananga” o varita del dios, se utilizaba para practicar ritos. Generalmente era de madera, con una ti Ki en el extremo superior, y rematado con una base cortada en punta. Para ocasiones rituales, cordones y plumas rojas adornaban la “varita de dios” y parecían darle vida.

L’esprit du dieu représenté entrait alors dans la « baguette » et celle-ci devenait l’intermédiaire entre le prêtre et l’esprit avec lequel il voulait entrer en contact. Seuls les prêtres ou des personnes qualifiées pouvaient se servir de la « baguette du dieu ». Avant de faire appel à une divinité, le prêtre fichait la baguette dans le sol ou la prenait en main. Il pouvait alors invoquer la divinité en question pour qu’elle bénisse ou aide la tribu.

Ringatu y Ratana

Te Kooti Rikirangi fonda le mouvement Ringatu pendant son emprisonnement aux Iles Chatham, en 1867. Ringatu signifie « la main levée ». Le mouvement Ringatu existe encore aujourd’hui, et bien qu’il ne compte pas un grand nombre d’adeptes, il est reconnu comme une église officielle.

En novembre 1918, un autre mouvement fut lancé par Tahupoti Wiremu Ratana, donnant naissance à l’église Ratana. Ratana acquit une renommée nationale en guérissant par la foi, et il fonda beaucoup d’églises. Il prêchait la foi en Dieu, et le rejet de « tohungaism » Māori.

Il se fit l’avocat du rejet de certaines traditions Māori, comme les représentations sculptées, le tribalisme, l’animisme, le tapu, et appela à la ratification du Traité de Waitangi. On parlait de Ratana en le disant « Mangai », la bouche-même de Dieu.

Tahupotiki Ratana mourut en 1939, mais l’église Ratana est encore très bien représentée dans les communautés Māoris. Aujourd’hui environ un tiers des Māoris fréquentant l’Église d’Angleterre (protestante), l’église catholique ou l’église Ratana.