Avant de semer, la bénédiction du Créateur est demandée. La Cérémonie des semences a lieu pendant une journée, dans la Maison Communale on remercie le retour de la saison des semailles et on demande une bonne récolte.
Les femmes chantent en remerciant la Mère Terre et les Trois Sœurs accompagnées par la musique des hochets faits avec la carapace de la tortue, alternativement les hommes chantent pendant que les femmes applaudissent.
Le jeu des noyaux de pêche est développé et pour finir la grande danse des plumes.
Parfois, dans le jeu des noyaux de pêche, les hommes jouaient contre les femmes, l’équipe gagnante n’aurait pas à planter cette saison-là.
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ToggleLes semences, Trois Sœurs
(Maïs-Haricot-Citrouille)
Une légende iroquoise parle de trois sœurs qui ont germé du corps enterré de la fille de la Femme du Ciel pour donner à l’homme le don de l’agriculture. Toutes différentes en apparence et en personnalité, elles vivent ensemble et s’entraident ; elles enseignent que la diversité fait la force.
Les Iroquois utilisaient un système « intercalaire » pour leurs cultures, plantant d’abord le maïs – la sœur aînée -, deux ou trois semaines plus tard les haricots, et entre les rangées les citrouilles.
Les plants de maïs étaient des poteaux naturels où les haricots pouvaient grimper, tout en servant à les stabiliser par vent fort. Les feuilles épineuses des grandes citrouilles ombragent le sol, préservant l’humidité et inhibant la croissance des mauvaises herbes. Les racines de haricots constituent un « foyer » pour un type particulier de bactéries qui fixent l’azote dans le sol, ce qui permet de cultiver la même parcelle pendant plusieurs années. Les trois sœurs se complètent également en termes de valeurs nutritionnelles.