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PalancaCuentos vascos
Aquí hay varios cuentos. vasco : Los hermanos de la casa Imatzene, La trilla del trigo, Los genios de Jentilbaratza
Los hermanos de la casa Imatzene
Le vendredi saint, trois de la maison Imatzene (quartier d’Ataun) se rendirent à la montagne aux pacages d’Ubedi sur le mont Araoz en compagnie de leurs brebis.
Lorsqu’ils passèrent près du gouffre d’Ubedi, trois veaux rouges en sortirent et se dirigèrent vers eux.
Les trois frères prirent peur et s’enfuirent jusqu’aux hauteurs d’Agaoz. Les veaux les suivirent.
L’un des trois frères mourut à la breche appelée Aldatsa à Agaoz; le second, dans le voisinage d’Erremedio, une maison du quartier Aitzaarte.
El tercero llegó a su casa pero vivió pocos días.
Trilla de trigo
Autrefois donc, le Seigneur Jésus allait et venait dans ce monde, avec le grand saint Pierre. Un soir, à l’entrée de la nuit, ils demandèrent à dormir dans une maison, et, tout de suite, il leur fut dit qu’ils auraient une chambre, avec un lit dans cette chambre. Voulant récompenser nos gens, Jésus leur demanda aussitôt à quel travail ils devaient se livrer le lendemain. Ils répondirent qu’ils devaient battre du blé.
Jésus, alors, leur ordonna de contremander les ouvriers; ils battraient le blé, lui et son compagnon. Et nos gens firent comme il avait été dit. Le lendemain, le maître de la maison croyait ferme que Jésus et saint Pierre allaient commencer leur travail dès avant le jour. Mais eux ne bougeaient seulement pas ! Et on n’était pas content à la ronde ! Alors, le maître, étant entré dans la chambre, se hasarda à demander si, ayant tant de blé à battre, ils ne voyaient donc pas qu’il faisait jour depuis longtemps déjà ? Et eux de répondre que oui, qu’ils allaient se lever.
Mais, comme ils restaient toujours au lit, le maître se fâcha et, de nouveau, leur demanda s’ils voulaient, oui ou non, se lever. Et eux de répondre toujours que oui, qu’ils se levaient à l’instant. Mais jamais ils ne se levaient. Alors rouge de colère, le maître s’en vint à eux avec un bâton, et vigoureusement, il frappa celui d’entre eux qui se trouvait sur le bord du lit
– le pauvre saint Pierre.
Puis il s’en fut. Quelque raison qu’il eût de na pas vouloir se lever encore, Jésus entendit les gémissements répétés de saint Pierre et dit à son compagnon:
– « ces gens sont très irrités contre nous… Viens dans le coin du lit où tu pourras caresser tes bleus; sans cela, sur ce bord, ils te frapperont encore. »
Apenas estaba San Pedro instalado en el rincón, cuando, diabólicamente, el maestro llegó con su bastón y gritó a todo pulmón:
– « Attendez un moment, attendez !… Tout de suite, nous allons voir si vous n’allez pas vous lever cette fois !… C’était, tout à l’heure, le tour de celui qui était sur le bord; au tour de celui qui est dans le coin, maintenant ! »
Et, pour la deuxième fois, il frappe et rosse d’importance le pauvre saint Pierre qui s’était mis dans le coin.
Alors, ils se levèrent – saint Pierre avec force soupir; et, ayant entassé le blé, ils y mirent le feu. A ce feu, tout le grain s’égrena; la paille d’un côté, la barbe et la balle d’un autre, et le grain d’un autre côté encore. Nos gens étaient ravis. Bien vite, ils oublièrent toutes leurs impatiences du matin. Mais ils ne savaient pas garder le plus petit secret, et les voisins, ayant appris d’eux comment Jésus avait égrené le blé avec du feu, mirent eux aussi le feu à leur blé, et…. ils le brûlèrent tout.
Los genios de Jentilbaratza
Sobre Jean Aguerre, antiguo señor de esta casa, así como sobre su descendencia, pesó la maldición de los espíritus que habitaban en la cueva y en la antigua fortaleza del cercano pico llamado Jentilbaratza (jardín de los Jentils).
Un jour qu’il était malade, les génies vinrent lui rendre visite et mirent sur sa couche un dessus de lit en or. Ils le firent à une occasion, celle où le malade devait recevoir les derniers secours de la religion. Comme il faisait noir, les génies restèrent à la maison Aguerre pour tenir compagnie à leur ami.
Les parents de ce dernier, mus par la cupidité, clouèrent la couverture en or à l’armature du lit. Puis, par un jeu de lumières, ils firent en sorte qu’un coq lançât son KUKURRUKU.
En entendant ce chant qui annonçait la fin de la période des génies nocturnes, les habitants de Jentilbaratza s’enfuirent de façon précipitée non sans tirer la couverture. Ils la déchirèrent et n’emportèrent que des lambeaux chez eux. Ce qui subsista resta à Aguerre.
Entonces comprendieron la maquinación de la que habían sido víctimas y lanzaron esta maldición a los vientos:
» Agerre’n Agerre dan arte, ez dik or eriik edo maliik uts egingo »
(Tant qu’il y aura un Aguerre à Aguerre, il ne manquera pas ici d’impotants ou de manchots).
La malédiction s’accomplit immanquablement.