Maple sugar

La cérémonie de l’érable avait lieu au début ou à la mi-mars lorsque la sève de l’arbre commençait à circuler.

Extraction de la sève de l’érable

Avec des couteaux, une coupe d’environ deux ou trois doigts de diamètre et une longue paume était faite, puis un bâton était placé pour diriger le liquide sucré vers un récipient.

La sève recueillie était bouillie dans des pots, puis utilisée comme édulcorant et énergisant. Après plusieurs jours d’activité, il était temps pour le festival de remercier les créateurs. Des danses sacrées étaient exécutées et le tabac brûlé pour que sa fumée parfumée atteigne le monde des esprits du ciel, tandis que les orateurs honoraient les érables.

The legend Fendilles, or legend iroquois

On a beautiful cold and sharp morning, a long time ago, a chef Iroquois named Woksis came out of his hut. Since he had to go hunting, he pulled his tomahawk (axe) from the maple tree in which he had planted it the night before. The tomahawk had made a deep cleft in the tree but Woksis paid no attention. He went hunting. A birchbark container sat at the foot of the maple tree. Drop by drop, the sap that looked like water flowed out of the gash made in the trunk of the maple tree and filled the container.

The next day, Woksis' wife noticed that the container was full. Thinking that the colorless sap was water, she used it to make a game stew. In the evening, at supper, Woksis smiles and says to his wife: “This stew is delicious. It tastes sweet. ” Not understanding it, the woman dipped her finger in the stew that had simmered all afternoon. Woksis was right: the stew was sweet. We had just discovered the sweet cracks that give us good maple syrup.

Our ancestors imitated the Indians. At the very beginning, we made a slit with an ax in the maple, then we fixed a small piece of wood or sheet metal to let the water flow into a small birch bark box called a bark cassot. Since then, maple syrup manufacturing techniques have evolved a lot, but the results are no less DELICIOUS.

Origin of sugars

Bien avant l’arrivée des colons européens en Amérique du Nord, les tribus amérindiennes de l’est du Canada et du nord-est des États-Unis auraient découvert comment recueillir la sève des érables et la transformer en sirop. Certains racontent que les chiens des Amérindiens, par leur comportement, auraient mis la puce à l’oreille de leurs maîtres: une branche s’était cassée et les chiens se bousculaient tout autour pour lécher la sève qui coulait, et c’est ainsi que les Amérindiens eurent l’idée d’y goûter. 

Une autre version indique qu’un petit écureuil grimpa le long d’un tronc d’arbre et mordit une branche… et se mit à boire. Un Amérindien au bas de l’arbre le regardait et se demandait pourquoi, puisqu’une source d’eau fraîche coulait tout près. Il imita l’écureuil en faisant une fente de son couteau… quelle surprise! Jusqu’alors, sa tribu ne trouvait du sucre que dans les fruits sauvages. Et voilà un arbre qui pleure du sucre en larmes de cristal. En plus, il venait de découvrir un remède contre le scorbut dont les siens souffraient souvent au printemps. Tout ça parce qu’il avait regardé et imité un écureuil se désaltérer avec la sève d’un érable…


Marie-Victorin, grand naturaliste et savant québécois, auteur illustre de la Flore laurentienne, affirme carrément que les Amérindiens apprirent de l’écureuil roux l’existence du sirop et de la tire d’érable. En effet, lorsque qu’une branche d’érable à sucre casse sous le poids du verglas, la blessure causée coule au printemps. De cette entaille naturelle, la sève suit toujours le même trajet, parfois même jusqu’au pied de l’arbre. Jour après jour, le chaud soleil printanier évapore l’eau et il ne reste finalement qu’une traînée de tire d’érable que les écureuils roux lèchent goulûment.

The car.

Les Amérindiens l’appelaient le  » sucre de cire « . C’est encore l’écureuil roux qui montra aux hommes cet autre délice de l’érable. Lorsqu’une branche d’érable à sucre casse sous le poids du verglas, elle forme une entaille naturelle d’où s’écoule la sève au printemps. Celle-ci suit toujours le même trajet, parfois même jusqu’au pied de l’arbre. Jour après jour, le chaud soleil printanier évapore l’eau et il ne reste finalement qu’une traînée de tire d’érable que les écureuils roux lèchent goulûment. Il suffit de verser le sirop d’érable bouillant sur la neige. Il se coagule sous la forme d’une pâte souple. À l’aide d’un bâton ou d’une spatule de bois, on l’enroule et on le déguste immédiatement. Une vraie gourmandise.

The legend of Nokomis

Une légende amérindienne attribue la découverte du sucre d’érable à Nokomis (la Terre), grand-mère de Manabush, héros de nombreuses legends Indian.

Nokomis aurait été la première à percer des trous dans le tronc des érables et à recueillir la sève. Manabush, constatant que cette sève était un sirop prêt à manger, alla trouver sa grand-mère et lui dit : « Grand-mère, il n’est pas bon que les arbres produisent du sucre aussi facilement. Si les hommes peuvent ainsi sans effort recueillir du sucre, ils ne tarderont pas à devenir paresseux. Il faut tâcher de les faire travailler. Avant qu’ils ne puissent déguster ce sirop exquis, il serait bon que les hommes soient obligés de fendre du bois et de passer des nuits à surveiller la cuisson du sirop.

Il n’en dit pas plus long, mais, craignant que Nokomis ne fût indifférente à ses paroles et qu’elle n’omît de prendre des mesures pour empêcher les hommes de devenir paresseux, il grimpa au haut d’un érable avec un vaisseau rempli d’eau et en versa le contenu à l’intérieur même de l’arbre dissolvant ainsi le sucre qui se trouvait dans l’érable.