History of the Uyghur people

Ethnicity

Bien avant de se sédentariser dans la région qui constitue l’actuel Xinjiang, les Uyghurs were nomads, like many peoples turkish. They are reported between the Selenga (current Mongolia) et le lac Baïkal (actuelle Bouriatie, en fédération de Russie). En 657, ils furent les alliés des Chinois contre les Göktürks occidentaux, puis contre l’Empire Tibetan, and finally, against the short dynasty Yan dynasty (756 – 763) created following the rebellion of general An Lushan of the Tang dynasty. The Uyghurs collaborated, XVIIIe siècle avec l’armée de la dynastie Qing au génocide des Mongols dzoungars (des Oïrats, ou Kalmouks), dont le khanat contrôlait une grande partie de l’actuel Xinjiang.

Bones found in tombs associated with the Uyghur culture of the VIIIe century and IXe century are mostly of the brachycephalic europoid type, with slight Mongoloid influences. Russian archaeologists deem them physically close to current Uzbeks. According to the frescoes, the Uyghurs are represented with rather Mongoloid, or rather Europoid features.

Current Uyghurs are not only descended from former Uyghurs, but have experienced contributions from Uzbekistan, Eastern Iranian people, and Tokharans.

Uyghur Khaganat (744–848)

En 744, ils vainquirent les Göktürks et les remplacèrent comme maîtres en Mongolie. Le 20 novembre 762, Bögü, troisième hâkan (qagan ou khagan) des Ouïghours, aida l’empereur chinois Tang Suzong à reprendre Chang’an (aujourd’hui Xi’an) et Luoyang, la capitale chinese qui avait été capturée par le rebelle et fondateur de l’éphémère dynastie Yan, An Lushan. Il se convertit au manichéisme, qui fleurira sur le territoire du khaganat et des royaumes ouïghours qui sont nés après sa chute.

The Uyghur kingdoms (843 - XVIIe century)

La chute du Khaganat provoqua la migration puis la division du peuple ouïghour. Une partie d’entre eux s’installa dans le corridor du Hexi ou corridor du Gansu, ce qui leur valut le nom de Ouïghours du Gansu. Leur royaume, fondé vers 848, dura jusqu’en 1036, date a laquelle leur territoire fut envahi et annexé par le Jiedushi de Dingnan, un Tangoute dont les descendants fondèrent la dynastie des Xia occidentaux.

Plus à l’ouest, un autre groupe fonda le Royaume de Qocho en 843. Ce royaume maintient son indépendance, jusqu’en 1130, date a laquelle les Ouïghours se reconnaissent comme étant des vassaux des Kara-Khitans, un khanat fondé par les survivants de la dynastie Liao. Lorsque ces derniers sont vaincus par l’Empire mongol en 1209, les ouïghour de Qocho se reconnaissent comme étant leur vassaux. En 1318 ils sont intégrés au Khanat de Djaghataï, un des quatre Khanats, comme royaume autonome. Finalement, le royaume disparut définitivement durant la décennie 1370, absorbé par le khanat.

Lors de l’éclatement de ce khanat, un Royaume ouïghour renaquit, le Khanat de Yarkand. Fondé en 1514 et centré sur la ville de Yarkand, il domina le Bassin du Tarim jusqu’en 1705, date de sa conquête et de son annexion par les Mongols Oïrats du Khanat dzoungar.

Dès lors, ils firent partie de la région que l’on appelle Dzoungarie au XVIIe century, then Xinjiang (formerly transcribed Sinkiang), which literally means in Chinese "the new frontier" (新, xīn, "New" and 疆, jiāng, « frontière », territoire limitrophe »), après sa conquête par les mandchous de la dynastie Qing en 1750 et que l’Empire russe et l’Empire britannique appellent Turkestan oriental dans la seconde moitié du XIXe century.

Suite aux conquêtes par les oïrats qoshots de l’actuelle province du Qinghai puis du Tibet, les Oïrats Dzoungars veulent étendre leur pouvoir en attaquant les Qoshots, grignotent les territoires khalkhas de Mongolie et de Mongolie-Intérieure, ainsi que l’empire Qing (gouverné par des Toungouses mandchous). Les Mongols des deux Mongolies s’allient aux Mandchous pour contrer les Dzoungars et conquièrent la région en 1759. Mettant fin au khanat dzoungar, les survivants partent vers les actuels Kirghizstan, Kazakhstan et Kalmoukie (au bord de la Volga).

Au 18ème siècle, les ouïghours, alors vassaux des Dzoungars, entrent en révolte contre leurs maitres, participent avec l’armée Qing au génocide des dzoungars.

Intervention of European empires

L’occupation mandchoue dura jusqu’en 1862 mais ces 103 ans d’occupation furent marqués par 42 révoltes ouïghoures. La dernière révolte, en 1863, chassa les Mandchous et un nouveau royaume indépendant vit le jour. Il fut reconnu par l’Empire ottoman, l’Empire russe et l’Empire britannique, mais les Britanniques, craignant une expansion russe vers l’Est, persuadèrent la cour mandchoue de reconquérir le pays. Les banques britanniques financèrent la reconquête. L’armée mandchoue sous les ordres du général Zuo Zongtang attaqua l’Ouïghouristan en 1876. Le Xinjiang de nouveau annexé à l’Empire mandchou des Qing le 18 novembre 1884.

Republic of China

The Republic of China, after the overthrow of the "last Emperor" in 1911, kept Xinjiang in the Republic of China. The Uyghurs rose up again. In 1933 the Islamic Republic of East Turkestan was proclaimed in Kashgar. It was crushed by the Soviets. In 1944, another attempt in Yili, further north. This lasted 5 years, during which the Uyghurs administered a semi-autonomous region tolerated by the Kuomintang. The experiment ended in 1949.

People's Republic of China

In 1950, a year after the victory of the Communists over the Kuomintang of Tchang Kai-shek, Uyghuristan came under Chinese Communist rule, which has continued ever since. A new Uyghur uprising in 1954 in Hotan failed against the Chinese Red Army.

Cette région est riche en ressources minérales naturelles capitales pour la Chine (elle recèle en particulier les plus importantes réserves de pétrole, de gaz naturel, de charbon et d’uranium de Chine), et constitue également une zone de peuplement han. Cette situation, considérée par une partie des populations locales comme une colonisation han, demeure aujourd’hui encore une grave source de tensions entre communautés.

The First Republic of East Turkestan (1933-1934)

Suite au soulèvement de Wuchang, dans l’actuel Wuhan, en 1911, l’empire chinois s’effondre, la province passe sous le contrôle successif de trois seigneurs de guerre chinois exerçant un pouvoir despotique. Après l’assassinat du premier (Yang Zhengxin) en 1928, Jin Shuren lui succède. Ses politiques maladroites sur fond d’ingérences japonaises, britanniques et soviétiques alimentent la multiplication des troubles.

It puts an end to the autonomy regime enjoyed by the principality of Komul (Hami) in eastern Xinjiang. While encouraging the establishment of Han settlers after having expropriated peasants, a revolt of the Uyghurs of Komul led by Khodja Niaz and Yulbars Khan broke out in 1931. The rebels were supported by the Hui warlord, Ma Zhongying, who came in reinforcement from neighboring Gansu. During the winter of 1932-1933, while the underground nationalist networks and the various factions opposed to the provincial power were activated, the oases of the Tarim basin rose one after the other.

The provincial power based in Ürümqi ended up being cut off from the south of the province by the Dungan rebels allied with the Turkish-speaking Muslims. In southern Xinjiang, a traditionalist anti-Communist stronghold, a revolt led by the emirs of Khotan broke out in 1933.

The first republic of East Turkestan, or Islamic Republic of East Turkestan (RITO), was founded in November 1933. At the same time, Sabit Damollah, close to the Jadid current, who actively campaigned to rally the various insurrectionary centers to the RITO, tries to rally eastern Xinjiang by propelling President Khodja Niaz. The Emir of Khotan, Mehmet Emin Bughra, is Prime Minister. An alliance between the conservative Islamic current and the reformists Jadid takes place.

As its constitution points out, RITO is an Islamic state based on the application of the sharia. However, many of the RITO ministers are personalities close to the Jadid movement. In addition to ensuring its own survival, the RITO attempted to remove East Turkestan from Chinese occupation and Soviet influence. But the fragile regime was brought down on February 6, 1934 by the bête noire of the provincial authorities, Ma Zhongying, turned by the Soviets against the RITO.

The Second Republic of East Turkestan (1944-1949)

Uyghur resistance

Le Parti islamique du Turkestan est un mouvement au profil plutôt flou et obscur. Il est placé sur la liste des « organisations terroristes » par les États-Unis et l’ONU en septembre 2002 pour ses liens avec Al-Qaïda. Il acquiert une dimension internationale lors des attentats qu’il commandite avant les Jeux olympiques de 2008.

Today's popular Uyghur resistance dates back to the late 1980s. In April 1990, an uprising took place in the town of Akto. More than 1,000 residents take to the streets to protest against the authorities' refusal chinese to authorize the construction of a mosque. Chinese troops fire on the crowd, killing more than 60 people. In July 1990, Xinjiang authorities announced the arrest of 7,900 people in an operation “aimed at stopping the criminal activities of ethnic separatists and other criminal offenders.” »

The campaign against crime launched under the name of "Strike hard" by the Chinese government in 1996, if it intended to respond to the concerns of the population about the expansion of crime and delinquency, was an opportunity for the police to attack political and religious activists in Xinjiang, a number of whom, accused of being pro-independence, have been publicly executed with much publicity. More than 10,000 people accused of "separatism" have been arrested during this campaign.

The 1997 revolt and the Guldja incident

On February 5, 1997, on the eve of Ramadan, thirty renowned religious dignitaries were arrested by the police in Guldja (in Chinese: Yining). Six hundred young Uyghurs then take to the streets and demand their release in front of the local seat of government. They are brutalized by the police and paramilitary troops and violently dispersed with electric batons, water cannons and tear gas.

Dès le lendemain se déroule une manifestation massive de protestation. Les policiers et les paramilitaires tirent sur les manifestants. Bilan : 167 morts. Dans les heures qui suivent, 5 000 personnes sont arrêtées, dont des personnes âgées, des jeunes femmes et des enfants. On les accuse de vouloir « diviser la patrie », de mener une activité criminelle et fondamentaliste religieuse, bref d’être des « éléments contre-révolutionnaires ». Le gouvernement chinois décide alors l’exécution publique de sept Ouïghours pour l’exemple. Les sept victimes sont exécutées d’une balle dans la nuque, chargées sur un camion découvert et promenées à petite vitesse à travers la foule qui fréquente le bazar ouïghour et les quartiers environnants.

When Uyghurs mourning convicts get too close to trucks, soldiers open fire, killing nine more. On October 15, 2001, two participants in the 1997 uprising were executed, three others sentenced to death sentences suspended for 2 years and six others to prison terms (two of them life imprisonment).

Chinese repression since 2001

Le gouvernement chinois a profité du 11 septembre 2001 pour vendre son programme anti-terroriste à l’étranger. Il a obtenu l’extradition de militants ouïghours de plusieurs pays, dont le Pakistan, le Kazakhstan et le Kirghizistan. Vingt-six Ouïghours (au moins) ont été capturés en Afghanistan et au Pakistan et détenus à Guantanamo. À leur libération, cinq ont été expulsés vers l’Albanie (en 2007) et dix-sept devaient être accueillis par Palaos, en juin 2009, suscitant les protestations de Pékin. Quatre autres ont reçu des permis de séjour dans les Bermudes. En février 2010 la Suisse décide également d’accueillir deux Ouïghours à titre humanitaire ; ils séjourneront dans le Canton du Jura.

Des organisations clandestines ouïghoures sont actives à l’intérieur du pays. On en sait très peu sur ces organisations. On connaît néanmoins le nom de deux d’entre elles : le Parti islamique du Turkestan (accusé d’une série d’attentats au Xinjiang) et la Jeunesse du foyer du Turkestan oriental (qualifiée de « Hamas du Xinjiang »). Ce groupe radical qui lutte pour l’indépendance du Turkestan oriental, compterait environ 2 000 militants, dont certains auraient été entraînés à la guérilla en Afghanistan et dans d’autres pays musulmans. Mais il existe une multitude d’autres groupes et mouvements, seulement connus par ce que veut bien en dire le gouvernement chinois.

À l’étranger, les Ouïghours sont présents au Kazakhstan, en Turquie, en Germany, in Sweden, Switzerland and the United States. In Kazakhstan there is one of the oldest Uighur organizations, the Committee for East Turkestan, based in Almaty. He has reportedly intensified his activities recently. It was originally formed by former insurgents who had fought Chinese occupation between 1944 and 1949. The leader of the Uighur separatists, Aysa Beg, took refuge in Turkey after the founding of the People's Republic of China in 1949.

On September 19, 2004, the “Government in Exile of East Turkestan”, a parliamentary regime, whose Prime Minister is Anwar Yusuf, was founded in Washington DC. A constitution was proclaimed, and translated into Turkish, English, Chinese and Japanese.

La communauté musulmane ouïgoure est présentée par les autorités chinoises comme une des principales menaces potentielles sur la sécurité des Jeux olympiques de Pékin. Sa responsabilité est mise en cause dans l’attaque d’un poste de police le 4 août 2008 dans la province du Xinjiang, attaque qui a fait seize morts.

En juillet 2009, de violentes émeutes eurent lieu, les Ouïghours s’attaquant aux Hans, avant d’être eux-mêmes sujets à une violente répression du pouvoir fédéral.

Des atteintes systématiques portées à la langue, au patrimoine ou aux traditions religieuses des Ouïghours ont pour conséquence de réduire leur culture à un folklore. Ainsi, sous la raison officielle de « rénovation » afin de pallier les risques sismiques consécutifs au séisme de 2008, de nombreuses habitations historiques de la ville de Kachgar sont détruites afin de bâtir des maisons certes plus sûres, mais que les locaux assimilent à la destruction d’un patrimoine architectural.

Le 28 octobre 2013, des terroristes ouïgours commettent un attentat sur la place Tian’anmen à Pékin qui fait cinq morts et quarante blessés.

1er March 2014, a terrorist attack attributed by the Chinese authorities to the separatist current of the Uyghurs is committed in the station of Kunming, capital of Yunnan. More than twenty-nine Chinese were killed with knives by these Uyghurs, in addition to 130 wounded.

In 2018, the magazine Foreign Policy révèle que la police chinoise a exigé des Ouïghours vivant en France qu’ils livrent toutes leurs informations personnelles, y compris celles de leurs conjoints français le cas échéant, en menaçant ceux qui refusent de représailles contre leurs proches restés en Chine.

In the 2010s, hundreds of thousands of practicing Uyghur Muslims and Kazakhs passent par des camps de rééducation chinois. En août 2018, un comité d’experts des Nations unies estime qu’un million d’Ouïghours seraient détenus dans des camps d’internement et que deux millions d’entre eux le seraient dans des « camps politiques d’endoctrinement ». L’idéologie communiste est inculquée aux détenus qui subissent des tortures et sont forcés à manger du porc et à boire de l’alcool.

En mars 2017, le gouvernement chinois interdit le port du voile islamique pour les femmes et le port de barbes considérées comme « anormales » pour les hommes. Une campagne de stérilisation forcée des femmes en âge de procréer est également appliquée d’après Adrian Zenz. En avril 2017, il interdit pour les nouveau-nés l’adoption de 29 prénoms musulmans, dont Mohammed, sous peine que les enfants concernés ne se voient refuser l’obtention du livret de famille (hukou).

La répression atteint des personnalités qui apparaissaient jusque-là comme des modèles d’une intégration bi-culturelle équilibrée (comme le recteur de l’université du Xinjiang, Tashpolat Tiyip, arrêté en mars 2017 ou le chanteur Ablajan Awut Ayup, détenu depuis février 2018), désormais stigmatisées comme ayant un « double visage ».

Selon l’ONU, et certains chercheurs occidentaux près d’un million de Ouïgours étaient toujours détenus dans des camps en 2018. Le président chinois Xi Jinping dément cette information. La Chine présente aussi les camps dit de « transformation par l’éducation » comme des écoles. En 2018, le magazine en ligne Bitter Winter a toutefois publié des vidéos qui auraient été tournées à l’intérieur des camps, lesquels apparaissent plutôt comme des prisons. Les raisons ultimes de la répression renouvelée des ouïghours ne sont pas moins controversées.

According to China, "re-education" measures are needed to prevent radicalization and terrorism. Western researchers believe the government is more concerned about an unexpected religious renaissance. The Keriya mosque seems to disappear in the spring of 2018, destroyed by the Chinese authorities.