Jaibanism is the religion of the Embera.
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The Emberá consider Dachizeze (Tatzitzetze, aussi connu comme Ankore), comme l’être primordial, masculin/féminin, créateur de tous les éléments et des premiers êtres.
In Jaibanism, it spawned Caragabi qui a donné naissance aux Emberá et à leur monde, ordonnant le cosmos et leur donnant accès à l’eau, au feu et à la nourriture.
trutruca, was the owner of Armorcura (underworld), according to some versions it was also created by Dachizeze, selon d’autres personne il ne lui a pas donné l’existence, et dans ce sens il était similaire à Dachizeze.
L’Univers Emberá du Jaïbanisme est composé de trois niveaux principaux :
1. The world of Caragabi. Certains l’appellent le Monde des Choses Bleues. Il abrite Dachizeze, Caragabi, une série d’êtres primordiaux et l’âme des morts.
2. Armorcura. Monde gouverné par Trutruica, au-dessous de l’humain, en lui habitent les jai (essences, esprits).
3. Le monde de l’homme, who lives in constant confrontation with jai and primordial beings.
In the beginning, the relationship between the human world and that of Caragabi était bonne, les hommes pouvaient y accéder par une échelle, mais quand ils ne respectaient pas les tabous, la possibilité de visiter le monde d’en haut était rompue. Dès lors, seuls les jaibanas (shamans) can access the essential levels.
The I have of the world trutruca sont des agents de maladie et d’agression, mais aussi de guérison et de protection. Parmi les I have are the " owners » of each animal species, that the jaibaná invoke to allow their abundance or to drive them away.
From I have the most important stand out:
Antumía : Jai malin, l’équivalent du diable. Également considéré comme l’esprit de l’eau.
Pakore : Mother of the mountain, she guards the hunts.
Nusi: Giant fish.
The Jaibana
L’interaction avec les esprits I have is the responsibility of jaibaná, who continue the work of Caragabi. The relationships of jaibaná with the I have guarantee the fundamental activities of society and the continuity of natural cycles, while establishing the territoriality of communities. The jaibanas peuvent pénétrer dans l’essentialité de toutes les choses présentes dans l’univers, établir une communication avec elles et en faire leurs alliés pour guérir ou attaquer.
Jaibana peut être masculin ou féminin, sans particularité. Il commence son apprentissage dès l’enfance, guidé par un maître, un jaibaná sage et puissant. Une grande partie de son enseignement lui est transmise par l’apparition du maître dans ses rêves, lui permettant de voir au-delà des limites du temps et de la distance. Dans leur communication avec les Jet, they know the healing properties of plants.
the jaibaná organizes a series of ceremonies aimed at communicating with the I have. Celles-ci sont exécutées la nuit et doivent comporter les éléments suivants d’attirail rituel : boissons enivrantes pour le I have ; wooden sticks, healing carvings, leaves, totumas, face and body paintings. the jaibaná les officie assis sur des bancs de bois généralement sculptés avec la figure d’un animal.
jaibaná
Healing scene in Rio Chico, Darien. The jaibaná rubs a cane over the patient's body
La cérémonie de guérison s’appelle « the song of jai“. the jaibaná, assis sur son banc, tenant ses cannes de la main gauche et tenant une feuille de palmier à sa droite, commence à chanter, comme il le fera rythmiquement et régulièrement toute la nuit, jusqu’à ce qu’il ait terminé sa tâche. Il demandera aux propriétaires I have illness, at his command and under his control, to withdraw the I have disease and relieve the sick. In the end, the jet leave with the I have who causes harm, who is now under the control of the jaibana.
Ils guérissent aussi les maisons, la terre pour semer et récolter, la rivière et la jungle quand les ressources sont rares. Leur puissance s’étend aux phénomènes naturels, produisant de la pluie, des éclairs, du tonnerre, des tempêtes et des inondations et même des tremblements de terre.
Among their most significant rites, the navel " est pratiqué sur les enfants en pleine lune, quelques jours après la naissance, en appliquant différentes substances sur leur ventre. On dit qu’avec ce rituel, les enfants acquièrent la force de chasser, de pêcher et de naviguer. Ils célèbrent le baptême des enfants, l’initiation des adolescents et la récolte.
healing doll
Emberá sick with a doll that represents a healing spirit. Azusa, Darien.
Représentations du jai, selon le jaibaná du nord-ouest d’Antioquia
Anthropomorphs. The figures with double red lines represent powerful spirits, those with circles or dots represent jai disguised as snakes.
Zoomorphes. La représentation de la faune n’est pas très différente de celle du jai en forme d’animal.
Fieldwork by Sergio Carmona, published in “ Perception et représentation graphique du monde Emberá du nord-est d’Antioquia“, Seduca 1988.