Voici le glossaire de la mythologie celtique : Abarta, Abhean, Adnae Mac Uthidir, Aed Mac Ainine, Aed Mac Ammere, Àed Ruad, Aengus (Mac Oc, Oengus), Agnoman, Aífe, Ailill, Ai Mac Ollam, Aidlinn (Ailinn), Ailbe, Áine, Airmed, Aithirne Ailgesach, Amorgen, Ana (Anna, Dana, Dôn), Andarta (Andrasta), Anguipède, Ankou, Annwvyn, Arawn, Arduinna, Arianrhod, Artio, Art, Assa, Atepomaros
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Dans la mythologie celtique irlandaise, Abarta est un des dieux composant Tuatha Dé Danann. Son nom signifie « Le réalisateur de prouesses ».
Il offrit ses services à Finn Mac Cumaill, le chef héréditaire des Fianna, dans le but de leur nuire. Pour cela il offrit un cheval sauvage au pelage gris, au chef des Fianna, en se présentant sous le nom de « Giolla Decair ». Ce cheval était si fougueux, que personne ne pouvait le monter. Quatorze des guerriers de Finn Mac Cool s’accrochèrent à l’animal pour le dompter, mais le cheval refusa d’avancer. Ce n’est seulement lorsque Abarta, monta derrière les quatorze guerriers, que l’animal s’élança au galop, entraînant même un quinzième guerrier qui n’avait pas eu le temps de lâcher sa queue. Abarta les emmena avec lui dans l’autre monde, car tel était son objectif !
Le reste de la tribu des Fianna, obtinrent alors un navire magnifique pour poursuivre le coursier d’Abarta.
Parmi les poursuivants, le meilleur fut sans aucun doute Foltor bras droit de Finn Mac Cool, qui réussit à naviguer jusqu’à l’autre monde. Abarta fut obligé de relâcher ses prisonniers et de revenir en Irlande avec eux accroché à la queue du cheval. L’honneur étant sauvé, les FIANNA acceptèrent de faire la paix avec Abarta. Beaucoup plus tard, lors de l’arrivée des Gaëls, le dieu fut exilé avec son clan et contraint de vivre sous terre, caché.
Adnae Mac Uthidir, le fils d’Uthider, est le « file » le plus important d’Ulster, c’est-à-dire un barde avec rang d’Ollam (un docteur en savoir). C’est donc un druide qui appartient à la classe sacerdotale, celle qui dirige religieusement et légalement la société celtique. L’étymologie de son nom serait en rapport avec l’âge (et l’expérience). Il est assassiné après avoir usurpé la souveraineté du Connaught.
Il est le père de Néde qui « discute » avec Ferchertne, dans le Dialogue des deux sages (Immacallam in da thuarad), pour savoir lequel est le plus compétent et le plus digne d’être le file principal d’Ulster.
Áed Ruad (ou Áedh Ruadh), dans la mythologie celtique irlandaise est un roi d’Ulster, son nom signifie « Áed le rouge ».
Il règne alternativement avec ses cousins Díthorba et Cimbáeth, chacun d’eux assumant la souveraineté pendant une période de sept ans. Àed meurt avant la fin de son règne, noyé dans une cascade, maintenant connue sous le nom de Eas Ruaid (la « cascade rouge » – Assaroe, comté de Donegal). Sa fille Macha, surnommée Macha Mongruad (Macha la Rouge, à cause de la couleur de ses cheveux), réclame la royauté au nom de son père pour le temps restant à régner, ce qui lui est refusé par les deux autres rois. Ils sont battus par les armes et Díthorba est tué sur le champ de bataille. Macha épouse Cimbáeth et oblige les enfants de Cimbáeth à construire Emain Macha. Après la mort de son époux, elle règne seule sur l’Ulster.
Selon Christian-J. Guyonvarc’h et Françoise Le Roux (in Les Druides – voir bibliographie), le patronyme irlandais Áed est étymologiquement apparenté au gaulois Aedui qui a donné son nom aux Éduens, il a le sens de « feu »
Oengus (ou Aengus, ou Mac Oc) est le fils naturel du Dagda et de Boand (nom de la rivière La Boyne), il a été procréé et il est né le même jour. Le Dagda avait dupé l’époux de Boann pour l’enlever. Oengus signifie « choix unique » et Mac Oc « fils jeune ». Selon la coutume du forestage, il est élevé par Midir, un frère de son père. Il a une fille nommée Curcog. Dans l’organisation des Tuatha Dé Danann, c’est un dieu qui participe aux trois fonctions (sacerdotale, guerrière et artisanale – voir Fonctions tripartites indo-européennes).
On le décrit d’une grande beauté, toujours accompagné de quatre oiseaux. Dans son sommeil, il s’éprend de Caer Ibormaith, dont le père, Ethal, refuse de lui donner la main. Oengus le contraint à lui dire où elle se cache, il la découvre nageant sur un lac, sous l’aspect d’un cygne au milieu de cent cinquante volatiles. Le jour de Samain, il se transforme lui aussi et va chercher la jeune fille. Il est le père adoptif de Diarmuid Ua Duibhne. Il est comparable à Apollon de la mythologie grecque.
Il s’empare par ruse de la demeure de son père, le Brug na Boinne : il en demande la propriété symbolique pour un jour et une nuit. Mais dans le domaine celtique, un jour et une nuit représentent l’éternité, il en devient donc le propriétaire attitré. Le temps et l’éternité sont sous sa responsabilité.
Agnoman est le père de Nemed (le sacré), le chef du peuple mythique des Nemediens. Selon le Lebor Gabála Érenn (le Livre des Conquêtes d’Irlande), cette race inhumaine a occupé l’Irlande après la disparition des Partholoniens, décimés par une épidémie, mais vont en être chassés par les Fomoires. Agnoman et ses descendants seraient venus de Grèce.
Aífe, dans la mythologie celtique irlandaise, est à la fois une magicienne (druidesse) est une guerrière qui réside en Écosse. Elle est en guerre avec Scáthach pour le commandement de cette armée de femmes. Le rôle de ces magiciennes est l’initiation guerrière et sexuelle des héros.
Lors du séjour de Ferdiad et de Cúchulainn, celui-ci la vainc lors d’un affrontement et lui demande de respecter trois vœux : faire la paix avec sa rivale, accepter la suprématie de Scáthach et lui accorder « l’amitié de sa hanche », ce qui donnera naissance à un fils, Conla (ou Conlaech). Aίfe est chargée de l’éducation de l’enfant, notamment de sa magie guerrière, à l’exception du maniement de la gae bolga, arme réservée au seul Cuchulainn, avec laquelle il tuera son fils malencontreusement.
Ailill Mac Máta est un roi d’Irlande dans la mythologie celtique. Il est l’époux de la reine Medb.
Le nom d’Aillil signifie « le fantôme ». Cet être timoré se trouve opposé à son épouse au caractère fort, la reine Medb, qui voudrait assurer seule le pouvoir. Une nuit, les deux époux se querellent à propos de leurs possessions réciproques. Mais l’égalité la plus stricte existe entre eux. Medb a l’idée de se faire prêter, par un voisin et pour un an, un taureau. Elle envoie un émissaire chargé de cadeaux et de la promesse qu’elle lui accordera ses faveurs. Mais l’entremise tourne mal car l’envoyé s’enivre. Medb veut alors avoir le taureau par la force, et malgré les conseils de son époux, elle entreprend une guerre des plus meurtrières, contre son voisin. C’est le départ du thème de la grande épopée irlandaise.
Aidlinn (ou Ailinn), dans la mythologie celtique irlandaise, est la fille de Lugaid Reo nDerg, lui-même fils adoptif de Cúchulainn et Ard ri Érenn d’Irlande.
Elle apparaît notamment dans le récit Scél Baili Binnberlaig (« Histoire de Baile au doux langage »), dont elle est l’héroïne. Apprenant la mort de son fiancé, Baile Bindberlach fils de Buan, elle-même se laisse mourir de chagrin. Sur une tombe il pousse un if et sur l’autre un pommier ; on en fait des plaquettes que par la suite on ne peut séparer. Selon Christian-J. Guyonvarc’h et Françoise Le Roux (in Les Druides – voir bibliographie ci-après), plus que l’expression des sentiments amoureux entre jeunes gens, c’est avant tout la description d’un rituel magique avec du bois d’if, opéré par des druides.
Áine est, dans la mythologie celtique irlandaise, la déesse de l’amour et la fertilité.
Elle était la fille d’Eogabail (le fils adoptif du dieu de la mer de Man (Manannan Mac Lir). En tant que déesse de l’amour entre les hommes. Ceci dit, il ne fallait pas abuser. Le roi Ailill Olom de Munster, qui fut un de ses amants, essaya de la violenter. Mal lui en prit vu qu’elle se servit de ses pouvoirs pour le tuer.
Lors d’une célébration en son honneur, des filles s’étaient attardées. Áine apparut et leur montra une colline dont les habitantes étaient des fées visibles uniquement quand on les regardaient à travers l’anneau magique d’Áine.
Airmed est la fille du dieu-médecin Diancecht, qui est aussi le dieu de la magie. Elle appartient donc aux Tuatha Dé Danann, son nom qui signifie « mesure » est en rapport avec son rôle. Lors de la Bataille de Mag Tured (Cath Maighe Tuireadh), elle est chargée de collecter les plantes médicinales, qui sont mises dans la Fontaine de Santé ; un bain dans cette fontaine guérit les guerriers blessés et ressuscite les morts. Elle a deux frères Miach (« le boisseau ») et Ormiach (un double du précédent).
Aithirne Ailgesach, dans la mythologie celtique irlandaise, est un druide despotique, dont le surnom ailgesach signifie « l’Exigeant ». Il apparaît dans plusieurs récits du Cycle d’Ulster, dont la Courtise de Luaine et le Siège de Howth. Il a deux fils, Cuingedach (« l’Envieux ») et Apartach (« le Sarcastique »).
Aithirne Ailgesach est le prototype même du druide dévoyé, réputé pour exiger des choses impossibles et qui se venge en se servant de sa magie, notamment de la satire mortelle du glam dicinn.
De toutes ses extravagances, on peut retenir qu’il exige du roi borgne Eochaid Mac Luchta, du Connaught, qu’il lui remette son œil valide ; à Tigerna Tetbuillech, roi de Munster, il veut coucher avec son épouse, même demande à Mesgegra à propos de la reine Buân. Il exige des guerriers du Leinster qu’ils lui offrent un bijou de grande valeur. Il est responsable de la bataille de Dun Etair : ayant passé toute une année de razzia à capturer des reines (« trois fois cinquante »), il est assiégé avec les Ulates (habitants d’Ulster) dans la forteresse par les guerriers du Leinster. Son forfait le plus grave, qui lui sera fatal, est la malédiction de Luaine sujet du récit « Tochmarc Luaine » (Courtise de Luaine). Alors qu’elle est promise au roi Conchobar Mac Nessa, le druide et ses deux fils veulent qu’elle couche avec eux, devant son refus il prononce un glam dicinn qui fait mourir la jeune fille. La vengeance de Conchobar est implacable, il arase la forteresse de Dun Etair, tue le druide et toute sa famille.
Le premier est Amorgen Mac Mile (c’est-à-dire fils de Mile Espàine) et plus connu sous le nom de Glungel (aux blancs genoux). Il est le « file » primordial des Milesiens (les premiers colons Gaels en Irlande), ainsi qu’un barde et qu’un juge, selon le Lebor Gabála Érenn (Livre des Conquêtes d’Irlande).
Cette colonie, emmenée par les huit fils de Mile (lui-même étant déjà mort), a débarqué en Irlande, en provenance d’Espagne pour venger la mort d’Ith. Celui-ci, venu explorer l’île, avait été traîtreusement assassiné par les trois rois des Tuatha Dé Danann: Mac Cuill, Mac Cecht et Mac Gréine. Les trois reines Banba, Ériu et Fódla, (trois sœurs, épouses des trois rois) autorisèrent, en retour, Amorgen et son peuple à accoster. Chacune d’elle demanda au druide de donner son nom à l’île. C’est celui d’Érui qui fut choisi, il est à l’origine d’Érin, les noms des deux sœurs est plus fréquemment utilisé de manière poétique.
Toutefois, les Milesiens durent prendre l’île au cours d’une formidable lutte contre les trois rois, leurs druides et leurs guerriers. Amorgen joua le rôle de juge et fut impartial envers chaque camp en édictant les règles du combat. Les Milesiens acceptèrent de quitter l’île et de se retrancher dans l’océan, derrière la neuvième vague, une frontière magique. A un certain signal, ils s’approchèrent du rivage, mais les druides des Dé Danann levèrent une tempête magique qui les empêcha d’atteindre la terre. Cependant, Amorgen invoqua l’Esprit de l’Irlande au cours de ce que l’on nomme Le Chant d’Amorgen, celui-ci put diviser la tempête et permettre aux navires d’accoster sans dommage. Il y eut de nombreuses pertes de part et d’autre, mais les Milesiens l’emportèrent. Les trois rois des Tuatha Dé Danann furent tués en combats singuliers par les trois fils survivants: Eber Finn, Eremon et le druide Amorgen. Amorgen sépara le pays entre ses deux frères, Eber prenant la partie Sud de l’Irlande, Eremon, le Nord. Selon le Lebor Gabála Érenn, c’est la première occupation humaine de l’île.
Le second Amorgen est le druide-poète (voir Barde) de Conchobar Mac Nessa, c’est aussi un redoutable guerrier, dans le « Cycle d’Ulster ».
Il est le fils de Eccet Salach, il grandit jusqu’à l’âge de quatorze ans sans parler ni se laver. Un jour, Aithirne Ailgesach, le grand druide d’Ulster envoie son domestique à Eccet pour acheter une hache. Amorgen se lance alors dans une terrible incantation poétique, le domestique s’en retourne précipitamment auprès de son maître pour lui rendre compte de ce qu’il a entendu. Aithirne décide de supprimer l’enfant qui pourrait un jour être une menace, mais son père le remplace par un sosie en argile, plus vrai que nature. Aithirne vient chercher sa nouvelle hache et l’essaie d’un coup sur Amorgen, qu’il pense avoir tué. Les Ulates (habitants d’Ulster) assiègent le druide meurtrier dans sa résidence afin d’obtenir une compensation pour Eccet. Amorgen devient son fils adoptif, il suit l’enseignement du savant et deviendra le grand druide d’Ulster.
Amorgen est le père de Cai Cainbrethach. Son épouse est Findchoem, fille du druide Cathbad et de Ness, et sœur de Conchobar (il est donc le gendre du roi). Son nom signifie « naissance du chant ».
Anna était une déesse mère dans les croyances gauloises.
Elle était protectrice des vivants, des morts et des lieux humides, dont le culte, très vivace dans l’ouest, s’est retrouvé dans le culte chrétien à Sainte-Anne.
Celui-ci qui se perpétue dans les pélerinages à la sainte patronne de la Bretagne.
Andarta est une déesse gauloise de la mythologie celtique qui n’est attestée que par des sources de l’époque romaine. Le sens du théonyme, gravé sur des inscriptions retrouvées dans le sud de la France, est Grande Ourse et s’apparente au nom du roi Arthur et à la déesse Artio.
Dion Cassius en fait une déesse de la guerre sous le nom Andrasta, dans les îles britanniques. Elle aurait été vénérée notamment chez les Icènes, de la reine Boudicca.
Anguipède est une créature légendaire dont le corps finit en queue de serpent. Équivalent du démon Abrasax de la mythologie grecque, ce personnage symbolise les formes du mal issues de la Terre.
Il existe notamment des ensembles dits « cavaliers à l’anguipède ». Le personnage terrassant l’anguipède est semble-t-il Jupiter. De telles statues ont été trouvées à Corseul (Côtes-d’Armor), Briec (Finistère), Landudal (Finistère), Saint-Méloir-des-Bois (Côtes-d’Armor), Plouaret (Côtes-d’Armor), Plomelin (Finistère) et Plobannalec (Finistère). Elles sont également très présentes dans l’Est de la France (Grand).
Ankou (an Ankoù) est la personnification de la Mort en Basse-Bretagne.
Il ne représente pas la Mort en elle-même, mais son serviteur : son rôle est de collecter dans sa charrette grinçante (karr an Ankoù, karrigell an Ankoù, karrik an Ankoù) les âmes des défunts récents. Lorsqu’un vivant entend le bruit de la charrette (wig ha wag !), c’est qu’il (ou selon une autre version, quelqu’un de son entourage) ne va pas tarder à passer de vie à trépas. On dit aussi que celui qui aperçoit l’Ankou meurt dans l’année.
Annwvyn (ou Annwfn, Annwn), dans la mythologie celtique galloise, désigne l’Autre Monde des Celtes. C’est l’équivalent du sidh de la tradition irlandaise, un endroit merveilleux, où règne la félicité, un monde de plaisirs où la jeunesse est éternelle, où la maladie est absente et la nourriture est abondante. L’Annwvyn, dans les contes médiévaux, est présenté comme le royaume des âmes des trépassés. Selon certaine version de la légende, il se situe très à l’ouest, si loin que Manawyddan Fab Llyr ne l’a pas trouvé et que l’on ne peut l’atteindre que par la mort. D’autres sources allèguent que l’entrée se situe sur l’île Lundy dans l’estuaire de la Severn ou, un peu plus au sud, vers Glastonbury, par ailleurs haut-lieu de la légende arthurienne.
Il est notamment question de l’Annwvyn dans le premier conte des Mabinogion : Pwyll, prince de Dyved. Après une dispute de chasse, Arawn, roi de l’Autre Monde et Pwyll échangent leurs situations pour une durée de un an, c’est le mythe fondateur de la dynastie des princes de Dyved. Dans le Livre de Taliesin, le texte poètique Preiddeu Annwfn décrit le roi Arthur et ses chevaliers traversant l’Annwvyn, à la recherche d’un chaudron magique, possession de neuf magiciennes (thème celtique que l’on retrouve notamment dans les Gallisenae de l’île de Sein). Cet Autre Monde est aussi présent dans le conte Kulhwch et Olwen.
Arawn est le roi de l’Autre-monde, l’Annwvyn. Il apparaît notamment dans le premier conte des Mabinogion, intitulé : Pwyll, prince de Dived.
Arawn parcourt les forêts, avec une meute de chiens rouges, poursuivant le cerf. Il a un rival nommé Hafgan qui détient un domaine voisin et a les mêmes pouvoirs que lui. Un matin, il rencontre Pwyll et lui propose d’échanger leurs royaumes pendant un an et un jour. Cependant, il y a une condition : Pwyll devra battre mais ne pas achever Hafgan, lors d’un duel sur le gué. Pour sa part, Arawn n’a jamais réussi à venir à bout de son adversaire. Pwyll réussit dans sa quête et, en outre, respecte l’épouse d’Arawn.
Arduinna ou Arduena, Arduenna, Ardoina est une déesse gauloise de la chasse et de la forêt. Elle est souvent représentée chevauchant un sanglier. On la représentait aussi armée d’une cuirasse ou corselet, un arc à la main, et accompagnée d’un chien. Elle correspond à la déesse romaine Diane. De son nom dérive celui du massif forestier des Ardennes, dont le symbole est aussi le sanglier.
Arianrhod, dans la mythologie celtique galloise, est une déesse qui apparaît notamment dans le quatrième conte des Mabinogion : Math Vab Mathonwy. Son nom signifie « Roue d’Argent ».
Fille de Dôn, ses cinq frères sont Gwydion, Amaethon, Hyveidd, Gofannon et Gilvaethwy. Déesse de la fécondité, elle est la mère du dieu suprême Lleu Llaw Gyffes, équivalent de Lug et de Dylan Eil Ton.
Dans le Mabinogi de Math, ce roi ne peut vivre que les pieds dans le giron d’une vierge. Goewin, qui remplit ce rôle, est enlevée par Gilvaethwy, son fiancée. C’est Arianrhod qui doit la remplacer, mais le roi doit s’assurer de sa virginité, avec sa baguette magique. L’épreuve l’a fait enfanter d’un garçon, Lleu, quelle refuse de reconnaître, il va être élevé par son oncle Gwydion. Son attitude négative (refus de reconnaître son fils, de lui donner un nom, des armes et une femme) révèle, a contrario, l’importance du rôle de la femme chez les Celtes.
Artio est une déesse qui semble avoir été vénérée par le peuple des Helvètes.
Elle est connue par des inscriptions et une statuette en bronze datées du IIe siècle et mises au jour à Muri, dans la région de Berne (d’où le nom : Artio de Muri).
La statuette fait 15,6 cm de hauteur sur 19 cm de longueur. Elle représente un ours (peut-être une femelle) sur ses quatre pattes, tête relevée et gueule entrouverte, laissant apparaître deux canines. Un petit arbre portant deux branches, une feuille et des fruits est planté derrière l’ours, tandis qu’une femme assise dans une chaise fait face à l’ours. Cette femme, représentant la déesse romaine Abondance, est un ajout ultérieur.
Artio signifie ours en langue gauloise, animal emblématique de la royauté chez les Celtes. On retrouve la même racine dans d’autres langues celtiques : art en ancien irlandais, arth en gallois, arz en breton. C’est de cette racine que pourrait provenir le nom du roi Arthur.
Atepomaros, dans la mythologie celtique gauloise, est un roi ou un guerrier mythique, dont le nom signifie « grand cavalier ».
Selon la légende, il est avec son frère Momoros l’un des fondateurs de la ville de Lyon. Venus du nord, ils se sont arrêtés sur une colline située en bordure de la Saône. Selon les instructions d’un oracle, ils entreprennent la construction d’une ville, quand le site est envahi par une multitude de corbeaux. Cet animal étant annonciateur de la présence du dieu Lug, il est décrété que la ville se nommera « Lugdunum » c’est-à-dire la forteresse (ou colline) de Lug.