Mythologie et Culte de Cybèle

Le Culte de Cybèle réfère à une divinité d’origine phrygienne, adoptée d’abord par les Grecs puis par les Romains, personnifiant la nature sauvage. Elle est présentée comme « Magna Mater », Grande Déesse, Déesse mère ou encore Mère des dieux. C’est l’une des plus grandes déesses de l’Antiquité au Proche-Orient.

Dans la mythologie grecque, on la surnomme Damia. Sous Théodose, la religion chrétienne est devenue la seule religion acceptée, le culte de Cybèle fut particulièrement visé au ve siècle apr. J.-C. Pour nombre d’historiens, en raison de la ferveur religieuse qu’elle engendrait, elle serait à l’origine du culte rendu par les chrétiens à la Vierge Marie en Europe de l’ouest et du sud notamment. Cybèle fut également très populaire en Afrique du Nord phénicienne, puis greco-romanisée, en particulier dans la Cyrénaïque.

Selon la mythologie grecque, elle initie Dionysos à ses mystères. Attis fut le jeune amant de la déesse phrygienne Cybèle. Quand Attis souhaita se marier à la nymphe Sangaride, Cybèle, qui l’aimait et en était jalouse, le rendit fou si bien qu’il se castra lui-même et se tua. Cette légende offre de nombreuses variantes qui visent à expliquer notamment que les prêtres de Cybèle, les Galles, sont des eunuques (ils pratiquaient des rituels d’auto-castration, tous les 24 mars, à l’occasion des sanguinaria).

Le Culte de Cybèle

Mythologie et Culte de Cybèle (textes)