Don Pelayo premier roi des Asturies

Voici l’histoire de Don Pelayo, premier roi des Asturies. Le manque de documentation concernant la figure de Pelayo a rendu possible l’apparition de certaines légendes autour de lui. Cependant, il y a suffisamment de bases pour affirmer l’historicité du personnage. Dans un manuscrit du ixe siècle, il est considéré comme le fils du duc Fávila et un membre de la cour du roi wisigoth Witiza. (700- 710).

Don Pelayo

Don Pelayo

Au-delà de la situation stratégique, on dit que Covadonga était un lieu magique. La légende raconte qu’un ermite avait révélé à Don Pelayo les secrets de la grotte et de la sortie secrète par la grotte d’Orandi.

Le 28 mai 722 eut lieu la célèbre bataille qui marqua le début de l’expulsion des musulmans du pays des Wisigoths. Il y a des historiens qui ont remis en question l’existence réelle de cette bataille. Ce qui semble vrai, c’est qu’il y a eu une exagération des faits, ce qui est justifié par l’importance de ce combat comme l’embryon de la nation espagnole. De plus, la lutte d’une petite armée contre une armée beaucoup plus grande est monnaie courante dans les légendes populaires et les actes héroïques des héros, comme c’est le cas avec le personnage de William Wallace en Angleterre.

La chronique Alfonsina indique que l’armée musulmane comptait 187.000 soldats, un chiffre difficile à croire. Bien que l’on puisse comprendre l’exagération des chroniqueurs, comme on l’a déjà dit.  Avant la bataille, Oppas a été envoyé pour négocier avec les Asturiens, qui ne voulaient pas l’écouter. Pelayo lui reproche son manque de foi et sa trahison du christianisme.

Face à cela, les musulmans ont lancé une pluie de flèches contre la petite résistance du peuple asturien, qui s’est protégé dans la grotte. En outre, les Asturiens connaissaient le territoire et s’étaient étendus aux sommets voisins. Dès que les musulmans sont entrés par la gorge, ils sont tombés sur eux. L’espace limité et le nombre d’hommes les empêchaient de manœuvrer. Selon la Chronique, 124 000 musulmans, dont Alqama, sont morts.

Le reste des troupes a fui vers Liábana d’une manière désorganisée. Mais leur fuite a été interrompue par une avalanche, qui, selon la légende, était le résultat d’une intervention divine. On dit aussi que Pelayo aurait vu apparaître une Sainte Croix, symbole actuel des Asturies, qui a fait fuir les musulmans et que la Vierge elle-même a aidé à la victoire.

Lorsque le gouverneur Munuza a vu que les hommes fuyaient Covadonga, il a également essayé de fuir par crainte d’un soulèvement de la noblesse locale. Cependant, les Asturiens l’ont chassé à Olalíes et l’ont tué.

Abstraction faite de l’exagération du nombre des armées et des éléments magiques, la victoire dans la bataille de Covadonga de los astures est due à un manque de jugement de la part de Cordoue, qui ne considérait pas la nécessité de porter une attention aux révoltes, et le manque de stratégie du général Alqama. On peut dire, cependant, que cette petite révolte a été le début du Royaume des Asturies. « Quand la légende devient réalité, il faut se souvenir de la légende. »

La bataille de Covadonga eut lieu le 28 mai 722 à Covadonga (Espagne), près de Cangas de Onís (Asturies), entre l’armée chrétienne de Don Pelayo et les troupes musulmanes. Les troupes de don Pelayo, un petit groupe de quelque 300 guerriers asturiens, basques et galiciens, ont vaincu une armée musulmane régulière dirigée par Alqama.

Cette affrontement ou bataille est considérée par les historiens comme le début d’un long projet appelé Reconquête, qui prit fin le 2 janvier 1492, lorsque Boabdil remit les clés de Grenade aux monarques catholiques.

C’était l’histoire de Don Pelayo, premier roi des Asturies.