Tchaharchanbé-Souri (چهارشنبهسوری), appelé aussi la Fête du feu, est célébré le mardi soir à la veille du dernier mercredi de l’année par les Iraniens depuis au moins 1 700 ans BCE (c’est-à-dire depuis la première période du zoroastrisme).
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ToggleTchaharchanbé-Souri, la Fête du Feu
À l’occasion de cette fête, des luminaires et décorations sont installés dans les grandes villes iraniennes, et des feux sont allumés dans les places publiques. Les luminaires et le feu symbolisent l’espérance d’un éclaircissement, et d’un bonheur radieux pour l’année à venir.
Concrètement, les gens réunissent des plus ou moins grands tas de bois, pour les enflammer et sauter par-dessus les flammes, en prononçant la phrase : « Zardi-yé man az to ; sorkhi-yé to az man » ( زردی من از تو، سرخی تو از من) qui signifie littéralement : « ma [couleur] jaune pour toi, ta [couleur] rouge pour moi » (le rouge est la couleur du feu), c’est-à-dire, figurativement, « je te donne ma pâleur — ou ma maladie —, je prends ta force — ta santé ».
C’est l’occasion d’un grand rassemblement populaire où les Iraniens sortent dans l’espace public (rues et parcs) et s’offrent des sucreries connues sous le nom de Adjilé Moshkel Gosha (mélange de noisettes, de noix de cajou, de noix, de pistaches, de raisins secs et de mûres blanches séchées) afin de glorifier la santé et le bonheur de l’année passée. Des pétards sont lancés dans les rues.
D’après la tradition, les esprits des ancêtres rendent visite aux vivants les derniers jours de l’année, et beaucoup d’enfants s’entourent de draps, rejouant ainsi symboliquement les visites des morts. Ils courent aussi dans les rues en tapant sur des boîtes et des casseroles et frappent aux portes pour jouer des tours aux gens. Ce rituel est appelé qashogh-zany (littéralement : tapement de cuillère) et symbolise le fait de chasser le dernier mercredi de malchance de l’année.
Il y a plusieurs autres traditions cette nuit-là, dont les rituels de Kouzé Chékastan ( کوزه شکستن), pendant lequel on casse des jarres en terre qui contiennent symboliquement la mauvaise fortune de quelqu’un, Fâl-gouch (فالگوش) ou l’art de la divination en écoutant les conversations des passants et le rituel de Guéré-gochâyi (گرهگشایی), faire un nœud dans un mouchoir ou un tissu et demander au premier passant de le défaire afin d’éloigner la malchance de quelqu’u
Voici le texte de nos réseaux sociaux :
Aujourd’hui, les peuples Perses et les Zoroastres fêtent Tchaharchanbé-Souri, le Fête du Feu. Le feu symbolise l’espérance et un bonheur radieux pour l’année à venir. Les gens font des grands feux de bois et sautent par dessus pour porter bonheur et conjurer le malheur. #mythologie #mythe #legende #calendrier #Tchaharchanbé-Souri #perse #zoroastre